dimanche 12 janvier 2014

Des vagues, une île et deux volcans

Après une semaine de surf quotidien à Popoyo (on ne s’en lasse pas !), et des rencontres sympas avec des français et des québécois surfeurs de rivière (même en hiver par -20°C, motivation de fou !), nous sommes partis visiter l’île la plus connue du pays : Ometepe. Située au cœur du Lac Nicaragua, elle porte fièrement ses deux grands volcans dont le sommet est accessible après une marche de 4 à 5h.
Ici aussi la nature est luxuriante ; les fleurs multicolores et autres plantes tropicales y abondent, et en cherchant bien on peut même apercevoir des perroquets ou des singes hurleurs.
Il a suffit d’une traversée de l’île en bus, suivie d’un lunch sur la plage ventée de Santo Domingo et d’une longue promenade vers le cœur de la forêt pour enfin nous rafraichir dans des bassins naturels d’eau thermale aux reflets turquoise, et poétiquement appelés « Ojo de Agua » (Œil d’eau). Dommage que les abords aient été tant aménagés, à grands renforts de tables, chaises longues, douches, vestiaires… une vraie piscine municipale dans la jungle, avec cris d’enfants et tout. Mais néanmoins jolie.

Ne pouvant pas faire de randonnée (Mike s’est fait mal au pied en surfant et je ne suis pas encore au top sur la durée), nous sommes repartis après deux jours d’exploration partielle et un voyage de retour plus que complet comprenant, dans l’ordre :
- 1 schoolbus bondé sur une route pourrie et avec un cochon vivant qui hurlait (3h)
- 1 bateau en bois de l’avant-guerre dont l’eau inondant la coque de manière inquiétante fut retirée à la main par un mec durant toute la traversée (1h30), « C’est bien, ça crée de l’emploi » dixit Micky. (Faudrait filer l’idée aux gérants de ferrys entre Lombok et Sumbawa…)
- 1 taxi partagé jusqu’au marché
- 1 pousse-pousse en vélo (les mecs doivent être sur-musclés avec tous les pavés et les routes cabossées)
- 1 tentative d’arnaque par un faux taxi d’où nous sommes sortis in extremis pour choper le dernier bus (petit moment de flip quand on a réalisé qu’il n’y avait pas de poignée intérieure…  mais le mec, magnanime, nous a finalement laissés partir)
- 1 autre schoolbus blindé et tout pourri sur une route caillouteuse et, enfin
- 1 ride providentiel juste après la pluie sur le toit d’un camion pour le dernier quart d’heure en stop.
Trop contents d’être enfin arrivés ! Les distances paraissent définitivement plus courtes sur la carte…

Bref, un bain de mer plus tard et nous avons réalisé que notre hôtel s’était fait envahir durant notre absence par une bande de teenagers américains surexcités et non surfeurs dont le seul but est de savoir combien de bouteilles de Flor de Caña (le rhum local) ils peuvent s’enfiler avant la fin du coucher de soleil.
C’est Spring Break à Popoyo…
On va pas aller jusqu’à se plaindre (il ferait, parait-il, un peu froid en ce moment en Europe…?) mais avoir la bande-son et les dialogues de Newport Beach en VO et en live à longueur de journée, CA VA QUOI.

Heureusement, une nouvelle houle arrive bientôt, suffisamment grosse pour nous faire oublier les clichés et autres frivolités qu’on entend du matin au soir. AND… OH MY GOD, THIS IS GONNA BE AAAAWESOME! LIKE, TOTES!













 







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